Les hommes ont-ils un point G ?

Le point G de la femme reste pour certain(e)s aussi introuvable que le Saint Graal. Chez l'homme, même mystère ! Mais une zone "ultra-sensible" a pu être repérée. Pour trouver le point P, suivez le guide !

Le point G version masculine s'appelle le point P

Le chemin du plaisir est pour le moins sinueux et semé d'embûches. Existe-t-il chez l'homme un point-clef dont la stimulation mènerait à l'orgasme à coup sûr ?

Le point B.

Peut-être… Selon le Docteur Gérard Leleu 1, une femme avisée repérera et stimulera chez son partenaire une petite zone d'excitation, qu'il a baptisé point d'érection B (située sur le périnée, entre le scrotum et l'anus) : une pression douce et ferme apportera beaucoup de plaisir, pouvant accentuer l'érection, et même, pour un point correctement titillé, mener à l'éjaculation.

Le point P.

De B à G, n'y a-t-il qu'un tout petit pas dans l'alphabet du sexe ? Peut-être, car si la stimulation reste superficielle, elle semble correspondre à un endroit essentiel du plaisir : la prostate ! Et s'il "n'existe aucun analogue du point G chez l'homme, certains hommes apprécient la pression sur leur prostate au cours d'un toucher (anal)" reconnaît le Dr Jean Belaïsh dans son ouvrage de référence 2.

La prostate, zone-clef du plaisir…

En effet, la prostate, cette petite glande de la forme et de la taille d'une châtaigne située sous la vessie et traversée par l'urètre, participe non seulement à la fabrication du sperme, mais aussi au plaisir et à l'éjaculation. Explication : lors de l'éjaculation après le remplissage des canaux éjaculateurs c'est la prostate qui se contracte, les sécrétions prostatiques se mêlent alors au liquide séminal3. Puis la contraction des muscles bulbo-caverneux expulsent le sperme de manière saccadée vers l'urètre pénien. Ces saccades musculaires participent grandement à la sensation de plaisir.

Guide pratique pour le point P.

Certains hommes, donc, apprécieront que leur compagne stimule, par voie interne, cette région hautement stratégique dont l'origine tissulaire est, curieusement, la même que celle du fameux point G féminin ! Pour cela, la seule solution pour madame est d'introduire un doigt dans l'anus de son partenaire, pour aller repérer (grâce à sa forme caractéristique), toucher et masser la glande et ses contours située à quelques centimètres à l'intérieur du canal anal. Il faudra beaucoup de doigté et de délicatesse (ainsi qu'une bonne lubrification) pour que la stimulation soit plaisante, et ne s'apparente pas à ce que bon nombre de messieurs redoutent par dessus-tout : le toucher rectal pour examen de la prostate ! Avis aux amateurs… Pour en savoir plus, découvrez les 10 clés de l'orgasme prostatique.

Point G: donnez de l'élan à son érection.

Comme pour notre point G à nous, il faut les stimuler par des caresses douces mais fermes afin de donner plus d’élan à l’érection. Les plus osées qui devront pour cela avoir à faire à un partenaire particulièrement désinhibé – pourront s’essayer à l’omnipotence : stimuler oralement le pénis, tout en effectuant des pressions sur le fameux point L et en allant taquiner la prostate (le point P) dans son écrin bien caché : l’anus.
Dans la plupart des cas, cette petite manipulation poussée, accentuée par quelques paroles bien tournées sur fond de lubrifiant (restons réalistes !), peuvent mener notre homme à l’éjaculation en deux temps trois mouvements. C’est dans l’ambiance choisie et coquine que réside le succès pour éviter à notre démonstration de virer à la consultation de proctologie…

Point G : diversifiez les stimulations.

Qui trop embrasse mal étreint, le dicton est connu. A force de se polariser sur la chasse au trésor, le fameux point B, G ou L, quel que soit son nom, on finit par créer une tension qui n’a pas d’autre finalité que de casser ses effets à notre partenaire. Comme nous le réclamons nous-mêmes, il faut varier les plaisirs, monter en puissance et réduire la voilure d’un seul coup, virer sur l’aile pour s’adresser tout d’un coup à une autre partie de l’anatomie de notre homme avec les mains, les pieds ou les seins comme outils de massage, sans oublier la langue.

Point G : une fellation réussie.

N’essayons pas de nous défiler, la fellation est bien le préliminaire préféré des hommes. Et le plaisir qu’on y prend ne peut être que de l’ordre du don. Pour y prendre du plaisir, il faut y croire et donc se programmer mentalement. Ce qui sous-entend suffisamment de technique et d’envie de donner du plaisir pour sublimer ce moment érotique. Pas question de foncer toutes dents dehors ! Une fellation réussie commence là aussi par des préliminaires, des effleurements, des baisers, des pressions de plus en plus appuyées notamment sur le scrotum, là où se situent à quelques encablures les uns des autres les points B, G et L.

Point G : imaginez des variations personnelles.

Quant au jeu de langue sur le gland, pour pimenter l’exercice et y mettre encore plus de conviction, rien ne vaut les accessoires : crème de marron, chantilly, pâte au chocolat dont on enduit le viril accessoire et que l’on déguste en action. Certaines professionnelles racontent que leurs clients montent au 7e ciel quand elles gardent en bouche du champagne pendant la fellation, ça fonctionne aussi avec de l’eau gazeuse et font de discrets gargarismes pétillants autour du sexe de leur client.

En toute chose, il faut garder de la mesure : la fellation, comme la pénétration, n’est pas tout. Les caresses sont le starter de la jouissance. Et même si l’homme n’est pas connu pour sa passion des préliminaires, il n’est pas interdit de lui faire découvrir une face cachée de lui-même qui nous rendra d’autant plus précieuse à ses yeux… et dans son lit.

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